mardi 18 mars 2014

La reconnaissance vocale billet 5


Billet 5                                                                     le 17 mars 2014
   
                                    La reconnaissance vocale
Définition
La reconnaissance vocale ou dictée vocale est une technologie informatique récente  qui permet d'analyser un mot ou une phrase captée au moyen d'un microphone pour la transcrire sous la forme d'un texte exploitable numériquement.
La dictée vocale ou  reconnaissance vocale vise à convertir la voix humaine en texte écrit sous un format numérique. Cette technologie est susceptible de rendre d’énormes services  aux élèves handicapés notamment  les dyslexiques et les dysorthographiques.
Domaine
La reconnaissance vocale peut se rattacher à de nombreuses branches de la science : traitement automatique des langues, linguistique, théorie de l’information, traitement du signal, intelligence artificielle …
Historique
Les travaux sur la reconnaissance vocale date du 20ème siècle. La première expérience pouvant être considérée comme faisant partie de la reconnaissance vocale date de 1952. Ce système électronique était essentiellement composé de relais et ses performances se limitaient à reconnaitre des chiffres isolés.

Comment utiliser la reconnaissance vocale




dimanche 2 mars 2014

Le TBI au banc des accusés billet 4 le 2 mars 2014


                        Le TBI au banc des accusés


Dans son édition du 2 mars 2014, le journal Le Devoir a rendu compte des résultats d’une intéressante étude menée par Thierry Karsenti,  professeur titulaire au Département de psychopédagogie et andragogie de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) en éducation. Avec son équipe, Thierry Karsenti a interrogé 800 enseignants et plus de 10 000 élèves du primaire et du secondaire inscrits à travers toute la province du Québec. Le résultat est alarmant : 86 % des enseignants ont trouvé des désavantages au tableau blanc interactif. 
Premier constat : le TBI n’est pas exploité à la hauteur de son potentiel. La plupart du temps, le tableau sert d’écran de télévision ou d’écran de projection. 
Alors qu’un TBI standard fait 3 x 4 pieds de dimensions, beaucoup d’élèves le trouvent  trop petit, surtout dans les grandes classes des écoles secondaires.  
Manque de temps
Certains enseignants reconnaissent le potentiel du TBI, notamment pour les mathématiques, révèlent les résultats de cette enquête. « Les enseignants nous disent du TBI que c’est un bon support visuel et il y a des outils utiles, notamment en maths pour faire des droites », rapporte M. Karsenti. Mais ils soulignent aussi que ça demande beaucoup plus de préparation et de temps. 
Certains enseignants trouvent la formation offertes par les différentes commissions scolaires de dérisoire puisque limitée à une journée. D’autres ont même confié avoir eu une formation sans même toucher au TBI, celui-ci étant arrivé en classe des mois plus tard. 
M. Karsenti croit qu’il est important que le ministère de l’Éducation et les commissions scolaires comprennent que les enseignants, qui ne sont d’emblée pas contre la technologie, doivent avoir du temps pour « apprivoiser » l’outil. 
Problèmes techniques

Problèmes de calibration et d’installation électrique… De nombreux soucis techniques ont aussi été relevés tant par les enseignants que les élèves. Sans soutien, il est difficile d’y remédier. « Dans les 800 enseignants interrogés, plusieurs nous ont dit que beaucoup d’heures avaient été perdues parce que le tableau blanc était en panne ou que le fusible avait sauté. Les techniciens semblaient submergés par ça », a indiqué M. Karsenti.